Avec son dixième roman, « Le chemin des sortilèges », Nathalie Rheims poursuit son exploration de l’enfance, de la mémoire et du deuil. Elle démontre une fois de plus que le travail de l’imaginaire et de l’inconscient n’est pas moins important que l’activité diurne et consciente. Après un tableau dans « Le rêve de Balthus », ce sont les contes de notre enfance qui servent de miroir à une femme en quête d ‘elle-même.
La narratrice du « chemin des sortilèges » retrouve Roland un homme qui fut l’amant de sa mère et qui s’est retiré du monde voilà 10 ans. Chaque soir, celui qui fut pendant son enfance son confident, dépose sur son bureau un conte, de « la Belle au bois dormant » le premier jour, à « La petite marchande d’allumettes » le dernier. Commence alors un parcours initiatique où rêves, souvenirs, lecture des contes entrent en résonance, se mêlent et se confondent en un long monologue intérieur. L’auteur utilise les contes comme un palimpseste en y enchevêtrant le discours intérieur de la narratrice, orchestrant ainsi entre la fiction et la vie un riche jeu de miroir, de trompe l’œil et d’écho.
Le lecteur qui entre dans un roman de Nathalie Rheims se trouve projeté dans un univers fantastique où les frontières entre rêves et réalité sont brouillées. Telle une magicienne du verbe, Nathalie Rheims sait créer des atmosphères envoûtantes, hantées par le souvenir des morts. Une quête existentielle bien plus palpitante qu’un thriller et qui montre comment parfois la réalité a besoin du détour de l’imaginaire pour advenir.
La narratrice du « chemin des sortilèges » retrouve Roland un homme qui fut l’amant de sa mère et qui s’est retiré du monde voilà 10 ans. Chaque soir, celui qui fut pendant son enfance son confident, dépose sur son bureau un conte, de « la Belle au bois dormant » le premier jour, à « La petite marchande d’allumettes » le dernier. Commence alors un parcours initiatique où rêves, souvenirs, lecture des contes entrent en résonance, se mêlent et se confondent en un long monologue intérieur. L’auteur utilise les contes comme un palimpseste en y enchevêtrant le discours intérieur de la narratrice, orchestrant ainsi entre la fiction et la vie un riche jeu de miroir, de trompe l’œil et d’écho.
Le lecteur qui entre dans un roman de Nathalie Rheims se trouve projeté dans un univers fantastique où les frontières entre rêves et réalité sont brouillées. Telle une magicienne du verbe, Nathalie Rheims sait créer des atmosphères envoûtantes, hantées par le souvenir des morts. Une quête existentielle bien plus palpitante qu’un thriller et qui montre comment parfois la réalité a besoin du détour de l’imaginaire pour advenir.
"Le chemin des sortilèges " de Nathalie Rheims, éditions Léo Scheer, 2008, 180 pages, 14€.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire