Un déluge de musique, de lumières, de voix. C’est une expérience déroutante que proposent François Tanguy et sa troupe du théâtre du Radeau, avec « Ricercar ». Ce théâtre, que l’on peut qualifier de non-dramatique, puisqu’on n’y distingue ni personnages ni histoire, repose sur le montage, la superposition, le chevauchement d’éléments divers.
Sur une scène tout en profondeur où l’espace se transforme sans cesse, des hommes dans des costumes gris et des femmes aux visages surmaquillés de blanc habillées de robes débordant de jupons se déplacent, dansent, se portent, déclament ou murmurent des bribes de textes, en français ou dans des langues européennes, parfois inaudibles quand la musique les recouvrent. Le texte n’est qu’un matériau parmi d’autres (musique, lumières, déplacement) grâce auxquels le metteur en scène cherche à faire surgir l’émotion.
Pris dans cette profusion de vociférations, de lumières, de mouvements, de musique tonitruante, le spectateur a bien du mal à s’y retrouver. Il ne suffit pas de vouloir faire poétique à grand renfort d’effets dramatiques pour faire naître l’émotion. Car trop de sensations annule la sensation. Et le spectateur saturé attend la fin de ce spectacle grand-guignolesque et confus comme une délivrance.
Sur une scène tout en profondeur où l’espace se transforme sans cesse, des hommes dans des costumes gris et des femmes aux visages surmaquillés de blanc habillées de robes débordant de jupons se déplacent, dansent, se portent, déclament ou murmurent des bribes de textes, en français ou dans des langues européennes, parfois inaudibles quand la musique les recouvrent. Le texte n’est qu’un matériau parmi d’autres (musique, lumières, déplacement) grâce auxquels le metteur en scène cherche à faire surgir l’émotion.
Pris dans cette profusion de vociférations, de lumières, de mouvements, de musique tonitruante, le spectateur a bien du mal à s’y retrouver. Il ne suffit pas de vouloir faire poétique à grand renfort d’effets dramatiques pour faire naître l’émotion. Car trop de sensations annule la sensation. Et le spectateur saturé attend la fin de ce spectacle grand-guignolesque et confus comme une délivrance.
"Ricercar" de François Tanguy et le théâtre du radeau, Odéon-Ateliers Berthier, jusqu'au 19 octobre puis en tournée en France.
1 commentaire:
Une critique justifiée! Aucune émotion, aucune profondeur, aucune sensation et décidément aucune satisfaction à la vue de ce spectacle affligeant. La médiocrité représentée et incarnée par cette pièce, qui a l'outrecuidance de se réclamer d'auteurs contemporains qui avaient, eux, un message autrement plus consistant à transmettre, a pour seul mérite sa brièveté. Et pourtant que cette heure et demie fut longue...
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